Vous avez un support de téléphone magnétique dans la voiture et, parfois, votre GPS tourne dans le mauvais sens, la carte ne suit plus votre déplacement, ou Google Maps vous demande de « bouger votre téléphone pour améliorer la précision » ? Vous n’êtes pas seul. Beaucoup d’utilisateurs confondent GPS (qui dépend des satellites) et boussole numérique / magnétomètre (qui dépend du champ magnétique autour du téléphone). Or un aimant mal placé, un anneau métallique trop proche ou un support non blindé peut perturber cette boussole… et donc votre guidage visuel.
Dans cet article, on va démêler le vrai du faux : est-ce que les supports magnétiques « cassent » vraiment le GPS ? pourquoi certains téléphones sont plus sensibles que d’autres ? comment les systèmes MagSafe/Qi2 ont limité ces interférences ? et surtout, où placer le support pour garder un guidage fluide, même en ville. Objectif : continuer à profiter du magnétique (pose rapide, maintien solide) sans sacrifier la précision de la navigation.
Le magnétomètre : le capteur sensible caché derrière l’application Boussole
Quand votre appli « Boussole » ou Google Maps connaît le sens dans lequel vous êtes tourné, ce n’est pas de la magie. Ce n’est pas non plus (uniquement) le GPS. C’est surtout grâce à un petit composant très discret intégré à presque tous les smartphones modernes : le magnétomètre, parfois appelé « e-compass ». Son rôle est simple à expliquer : il mesure le champ magnétique terrestre autour du téléphone pour déterminer l’orientation nord/sud/est/ouest. Mais ce capteur a un défaut majeur pour nous, utilisateurs de supports magnétiques : il est très facile à perturber. Et un champ magnétique placé trop près (aimant de support, plaque acier, haut-parleur, même un étui avec aimant de fermeture) peut le faire se tromper.
1) À quoi sert vraiment le magnétomètre ?
Beaucoup pensent qu’il ne sert qu’à l’appli Boussole. En réalité, il est utilisé par :
- les applis de navigation (Maps, Waze, Apple Plans) pour savoir vers où pointe le téléphone à l’arrêt ou à faible vitesse ;
- les applis de réalité augmentée (placer un objet, indiquer une direction) ;
- les fonctions de calibrage automatique Android / iOS ;
- certains widgets d’orientation véhicule ou de randonnée.
Le GPS sait « où » vous êtes, mais pas toujours « dans quel sens vous regardez ». Le magnétomètre vient compléter l’info. Dès qu’il est perturbé, l’appli hésite, tourne, ou vous demande de faire la fameuse « danse en 8 » pour recalibrer.
2) Comment il mesure (et pourquoi c’est fragile)
Le magnétomètre embarqué dans un smartphone mesure un champ très faible : celui de la Terre, qui est de l’ordre de 50 microteslas selon les endroits. Autrement dit, c’est un capteur qui travaille dans le très petit. Si vous lui collez soudain un aimant de support à quelques millimètres, vous lui balancez un champ magnétique bien plus fort, bien plus près que celui qu’il est censé détecter. Résultat : il croit que le nord est ailleurs… ou il sature.
En plus, il ne mesure pas qu’une seule direction. La plupart des magnétomètres sont 3 axes : ils regardent X, Y, Z. Donc si vous placez un aimant dans un axe inhabituel (par exemple derrière le téléphone), le capteur reçoit un signal incohérent et le logiciel doit « deviner » ce qui est parasite et ce qui est réel.
3) Où est placé le magnétomètre dans un téléphone ?
Il n’est pas toujours au même endroit. Selon les modèles :
- il peut être proche du module photo ;
- ou dans le haut du téléphone ;
- ou sur le côté, là où il y a un peu de place sur la carte mère.
Conséquence directe : un support magnétique qui ne perturbe pas un modèle peut perturber un autre, simplement parce que l’aimant arrive pile en face du capteur. C’est pour ça qu’on lit parfois « mon support marche très bien » et, sur le même produit, « mon GPS tourne tout seul ». Le matériel autour du téléphone compte autant que le téléphone.
4) Aimants de support : ce qui gêne vraiment
Tous les supports magnétiques ne sont pas égaux face au magnétomètre :
- Les anciens supports avec grosse pastille magnétique (un bloc d’aimant + plaque acier pleine à coller) sont les pires : ils créent un champ fort, large, pas toujours bien dirigé.
- Les anneaux MagSafe / Qi2 sont en général mieux conçus : l’aimant est réparti, parfois blindé, parfois plus éloigné du capteur, et les OS modernes savent qu’il peut y avoir un aimant là.
- Les plaques métalliques mal centrées (collées trop haut ou trop bas sur la coque) peuvent, elles, se retrouver juste devant le capteur et le saturer.
Le problème vient moins du principe « magnétique » que du design magnétique du support.
5) Comment le téléphone réagit (calibrage et avertissements)
Quand le smartphone détecte un champ incohérent, il vous demande souvent de recalibrer : c’est le message « améliorez la précision » ou « faites un 8 ». Ce que vous faites en réalité, c’est donner au téléphone plusieurs mesures du champ dans plusieurs directions pour qu’il isole la partie fixe (l’aimant du support) de la partie mobile (le champ de la Terre). Si l’aimant est très proche ou très puissant, le téléphone n’arrive pas à faire la différence… et vous devez recalibrer souvent. C’est le signe que le support est trop invasif.
6) Comment éviter les perturbations
- Éloigner légèrement le support du centre du téléphone (bas ou latéral) : plus on est loin du magnétomètre, moins il est impacté.
- Éviter les plaques métalliques pleines posées dans l’axe du capteur.
- Privilégier les supports magnétiques conçus pour MagSafe/Qi2 : aimants plus fins, champ mieux réparti.
- Calibrer une fois le téléphone posé sur le support, pas dans la main.
À retenir : le magnétomètre est un petit capteur très utile, mais très sensible. Ce n’est pas le GPS qui “bugue”, c’est la boussole qui est perturbée par un aimant trop proche. Avec un support bien conçu, un placement bas et latéral, et une coque magnétique centrée, on garde le meilleur des deux mondes : la fixation rapide et une navigation qui pointe dans le bon sens.
L’interférence magnétique : pourquoi le GPS devient imprécis à l’arrêt ou à basse vitesse
« Mon GPS bugue dès que je m’arrête au feu », « la flèche tourne sur elle-même alors que je suis garé », « Maps met du temps à comprendre dans quel sens je pars »… Si vous utilisez un support magnétique, ces symptômes ne sont pas rares. Mais il faut bien comprendre une chose : dans 9 cas sur 10, le problème ne vient pas du GPS (satellites) lui-même, mais de la boussole numérique du téléphone — le magnétomètre — qui est perturbée par l’aimant du support. Et c’est particulièrement visible à l’arrêt ou à très basse vitesse, parce que dans ces moments-là, le téléphone ne peut pas deviner votre orientation grâce au mouvement.
1) GPS vs boussole : qui fait quoi ?
Le GPS répond à la question « où je suis ? ». Il vous positionne sur la carte grâce aux satellites. Mais pour savoir « dans quel sens je regarde ? » ou « vers où je m’apprête à partir ? », le téléphone s’appuie sur le magnétomètre (et parfois l’accéléromètre/gyroscope). Tant que vous roulez vite, l’appli peut reconstituer votre direction grâce à la trajectoire : elle « voit » que vous allez vers le nord-ouest, donc elle oriente la carte. Mais quand vous êtes à l’arrêt ou à 5–10 km/h en ville, elle ne dispose plus de cette information de mouvement. Elle se fie donc au champ magnétique… que votre support vient brouiller.
2) Ce que fait un aimant trop proche
Un support magnétique placé juste derrière le téléphone crée un champ local très supérieur au champ naturel de la Terre. Du point de vue du téléphone, c’est comme si vous aviez collé un énorme aimant sur le pôle nord. Le magnétomètre ne sait plus où est le vrai nord et envoie une info fausse à l’appli. Celle-ci, pensant que vous êtes tourné vers l’ouest, réoriente la carte… alors que vous êtes bien face au feu. D’où la sensation de « carte qui tourne toute seule ».
Plus l’aimant est épais, non blindé, mal centré ou accompagné d’une plaque métallique pleine, plus l’erreur est grande. Les anciens supports à grosse masse d’aimants sont les plus problématiques ; les anneaux MagSafe récents le sont beaucoup moins.
3) Pourquoi c’est pire à l’arrêt
Quand vous roulez à 70 km/h, même avec un magnétomètre un peu perturbé, l’appli comprend très vite le sens, car elle voit un déplacement net sur la carte. Mais à l’arrêt :
- il n’y a pas de mouvement pour corriger l’orientation ;
- le GPS a une petite marge d’erreur (quelques mètres) qui, sans direction, fait « sauter » la position ;
- le téléphone donne alors la priorité au magnétomètre, car c’est la seule info disponible → et c’est justement celle qui est perturbée.
C’est pour ça que le bug se produit souvent au feu rouge, en parking, dans les bouchons, et se corrige aussitôt que vous repartez.
4) Le rôle du métal autour du support
Ce n’est pas toujours l’aimant lui-même qui pose problème. Une plaque métallique collée au dos du téléphone, un support à large surface acier, ou même un bras métallique placé pile devant le capteur peuvent déformer le champ mesuré. Le magnétomètre mesure alors un champ « tordu » et l’algorithme le prend pour un nord décalé. Comme ces pièces sont très proches du téléphone (quelques millimètres), l’influence est bien plus forte que celle du tableau de bord ou de la carrosserie.
5) Pourquoi certains téléphones sont plus sensibles
Il existe deux variables :
- La position du magnétomètre dans le téléphone : si le capteur est placé en haut à gauche et que votre support tient le téléphone par le haut… vous êtes pile dessus.
- Le logiciel de fusion de capteurs (Android / iOS) : certains OS sont plus tolérants et recalibrent vite, d’autres persistent à croire le magnétomètre même quand il est visiblement perturbé.
D’où le classique : « avec mon ancien téléphone ça marchait, avec le nouveau non ». Le support n’a pas changé, le capteur si.
6) Comment limiter l’imprécision à basse vitesse
- Décalez le support : bas et latéral, pas au centre de l’arrière du téléphone.
- Évitez les plaques pleines : préférez les anneaux magnétiques ouverts ou les coques MagSafe officielles.
- Calibrez le téléphone une fois installé (la fameuse forme en 8) pour que l’OS apprenne « il y a un aimant ici, ignore-le ».
- Désactivez les applis qui sur-sollicitent la boussole quand vous êtes en voiture.
- Utilisez un support à tête reculée : 1 ou 2 cm de distance en plus suffisent souvent.
7) À retenir
Votre GPS ne devient pas « mauvais » parce que vous avez mis un support magnétique. C’est la détermination du cap (l’orientation) qui devient provisoirement fausse quand le téléphone n’a pas de mouvement pour se recaler. À vitesse normale, tout rentre dans l’ordre. La solution n’est donc pas de bannir le magnétique, mais de l’utiliser dans la bonne zone, avec un accessoire bien conçu et, si possible, une coque magnétique centrée. Ainsi, vous gardez le confort d’une pose d’une main… sans la flèche qui fait la toupie au feu rouge.
La solution : recalibrer la boussole numérique (le guide étape par étape)
Bonne nouvelle : dans la majorité des cas, un support magnétique qui fait « tourner » la carte n’a pas cassé votre GPS, il a juste dérouté la boussole numérique. Et ça, on peut le corriger. Android comme iOS prévoient un mécanisme de recalibrage pour apprendre au téléphone : « ce champ magnétique-là est normal, il vient d’un accessoire, pas de la Terre ». L’idée est donc de faire comprendre au smartphone que l’aimant du support est un bruit fixe qu’il doit ignorer. Le secret : faire le calibrage alors que le téléphone est posé sur le support, pas dans votre main.
1) Pourquoi recalibrer posé (et pas dans la main)
Beaucoup font l’inverse : ils retirent le téléphone du support, font la fameuse « danse en 8 » dans l’air, tout remarche… jusqu’à ce qu’ils le remettent sur le support. Normal : vous avez calibré sans l’aimant, donc au moment où vous le remettez, le champ change, donc l’OS repart en mode « je ne comprends plus ». Pour que le calibrage soit utile, il faut inclure le support dans l’environnement magnétique que le téléphone doit apprendre.
2) Étape par étape (méthode générique Android / iOS)
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Installez le téléphone sur le support
Posez-le exactement comme vous l’utilisez en roulant : même position, même coque magnétique, même inclinaison. Si vous avez un câble branché, laissez-le : certains câbles ont un blindage qui influence aussi la mesure. -
Ouvrez une appli qui utilise la boussole
Google Maps, Apple Plans, Waze ou même l’appli « Boussole » native. L’important, c’est que l’appli affiche une direction. -
Vérifiez la précision
Sur Google Maps, un cercle bleu large ou un message « précision faible » est le signe que le magnétomètre n’est pas content. Sur iPhone, la boussole peut vous demander d’effectuer un mouvement. -
Effectuez le geste de calibrage
Tenez le téléphone fermement (toujours sur le support ou juste devant) et décrivez un 8 dans l’air. Le mouvement doit être :- lent (pas un moulinet),
- d’amplitude moyenne (pas 2 m de large),
- dans plusieurs axes (un 8 à plat, puis un 8 légèrement incliné).
-
Tournez la base du support (optionnel mais très efficace)
Si votre support a une tête rotative, faites doucement tourner le téléphone de portrait → paysage → portrait pendant que l’appli est ouverte. Vous aidez l’OS à comprendre que le champ fixe vient du support, pas du nord. -
Recontrôlez l’orientation
Revenez sur la carte : la flèche doit pointer dans le bon sens et se stabiliser. Si ce n’est pas le cas, refaites le geste une deuxième fois.
3) Spécificités Android vs iPhone
Sur Android, Google Maps affiche parfois un petit cône de direction très large. Après calibrage, ce cône se resserre. Sur certains modèles, vous avez même un score de précision (faible, moyenne, élevée). Faites le calibrage jusqu’à obtenir « élevée ».
Sur iPhone, l’appli Boussole peut réclamer automatiquement un mouvement en 8. Faites-le… mais dans la voiture, pas dans le salon, sinon l’iPhone n’aura pas appris la présence de l’aimant.
4) Quand il faut recommencer
Le calibrage n’est pas toujours définitif. Vous devrez le refaire si :
- vous changez de coque magnétique (aimant plus fort / plus faible) ;
- vous déplacez le support (plus haut, plus près du capteur) ;
- vous ajoutez un accessoire métallique : plaque, anneau, support de grille ;
- vous êtes passé par une zone avec gros champ magnétique (parkings souterrains, gros haut-parleurs, batterie de véhicule).
Dans ces cas-là, ne cherchez pas la panne : refaites juste le calibrage en situation réelle.
5) Les bons réglages pour aider le calibrage
- Activez la localisation haute précision (Android) : cela permet à l’OS de combiner GPS + Wi-Fi + boussole.
- Désactivez brièvement le mode économie d’énergie : certains modes coupent les capteurs ou ralentissent la fréquence de mise à jour.
- Éloignez d’autres aimants pendant le calibrage : coque magnétique de rechange, badge, support second.
6) Ce que le recalibrage ne peut pas corriger
Si votre support utilise une plaque métallique pleine pile sur le magnétomètre du téléphone, aucun calibrage ne fera de miracle : le capteur est saturé en permanence. Dans ce cas, il faut corriger le hardware : changer de support pour un modèle MagSafe/Qi2 ajouré, ou déplacer le téléphone de quelques centimètres. Le recalibrage est un outil logiciel, il ne remplace pas un placement logique.
7) À retenir
Le recalibrage est la méthode la plus simple pour retrouver une navigation fluide avec un support magnétique. Mais il n’est efficace que si vous le faites :
- dans la configuration d’usage (téléphone posé),
- avec tous les aimants présents,
- et en combinant rotation + mouvement en 8.
Faites-en une habitude : nouveau support = nouveau calibrage. C’est le prix d’un guidage qui ne fait pas la toupie au feu rouge 😉
Qualité du support : le blindage magnétique pour une meilleure étanchéité du champ
On parle souvent de la « puissance » d’un support magnétique, mais beaucoup moins de sa maîtrise du champ. Or, pour un usage en voiture avec GPS actif, c’est au moins aussi important. Un bon support ne se contente pas de tenir le téléphone : il doit contenir au maximum le champ généré par ses aimants afin qu’il n’aille pas perturber ce qu’il ne faut pas (magnétomètre, boussole, parfois même NFC). C’est là qu’intervient la notion de blindage magnétique : une façon de diriger le flux magnétique vers la zone utile (le dos du téléphone) et de le limiter ailleurs. C’est la différence entre un accessoire générique qui fait tourner la carte… et un support premium qui reste stable même à l’arrêt.
1) Qu’est-ce que le blindage magnétique sur un support ?
Dans un support magnétique basique, vous avez simplement un ou plusieurs aimants néodyme placés derrière une plaque. Le champ part dans toutes les directions. Dans un support mieux conçu, les aimants sont :
- soit encastrés dans une bague métallique qui referme le circuit magnétique,
- soit appuyés sur une plaque de renvoi (souvent en acier doux) qui pousse le champ vers l’avant,
- soit disposés en anneau type MagSafe pour que le champ soit circulaire et moins diffus.
Ce « blindage » n’annule pas le magnétisme, il le canalise. Résultat : le téléphone reçoit assez de force pour tenir, mais le magnétomètre, qui se trouve souvent un peu plus haut ou sur le côté, est moins arrosé.
2) Pourquoi c’est crucial pour le GPS / boussole
Sans blindage, le champ du support peut déborder largement autour du téléphone. Il vient alors toucher la zone où, sur beaucoup de smartphones, se trouvent :
- le magnétomètre (boussole),
- le gyroscope,
- ou des antennes de proximité.
Conséquence : la carte tourne à l’arrêt, les applis demandent un recalibrage permanent et certaines fonctions AR ne sont plus précises. Avec un support blindé, le champ est plus « propre » : l’accessoire tient fort, mais n’irradiant pas tout autour, il laisse le téléphone faire ses mesures. C’est exactement ce que font Apple avec MagSafe ou les supports Qi2 bien conçus : du magnétique oui, mais « contenu ».
3) Comment reconnaître un support bien blindé
Vous ne voyez pas forcément le blindage, mais plusieurs indices trahissent un bon design :
- Anneau circulaire plutôt qu’un seul gros aimant central.
- Tête pas trop épaisse (plus c’est épais, plus on compense un champ mal dirigé).
- Dos métallique derrière les aimants (souvent noir ou foncé) : c’est souvent la plaque de renvoi.
- Compatibilité annoncée MagSafe/Qi2 : ces standards imposent une certaine géométrie d’aimantation.
À l’inverse, les petits supports très bon marché avec un carré d’aimants visibles, sans pièce métallique derrière, sont plus susceptibles de perturber la boussole.
4) Le rôle de la distance
Même avec un bon blindage, la distance reste un facteur clé. Un support premium ménage souvent 1 à 2 cm entre la base magnétique et le tableau de bord/pare-brise : cela laisse la place au champ de « retomber » avant d’atteindre d’autres pièces métalliques de la voiture. Les supports trop fins, plaqués directement sur le plastique, laissent le champ se diffuser dans le tableau de bord et peuvent créer des réflexions magnétiques (oui, ça arrive). Moralité : un support un poil plus épais mais bien blindé est souvent plus GPS-friendly qu’un mini support ultra-plat.
5) Blindage et plaques métalliques : le mauvais combo
Vous pouvez avoir le meilleur support blindé du monde… si vous collez derrière votre téléphone une plaque acier pleine et mal centrée, vous recréez une zone de perturbation. La plaque devient une extension du champ. C’est pour ça que les vendeurs sérieux recommandent :
- soit d’utiliser une coque magnétique native (anneau intégré),
- soit une plaque fine ajourée,
- soit de coller la plaque en bas du téléphone, pas au centre.
Le blindage, c’est un travail d’équipe : support bien conçu + accessoire bien placé.
6) Impact sur la charge sans fil
Un champ magnétique mal contenu peut aussi gêner la résonance de la bobine Qi/Qi2 et provoquer une légère surchauffe. Les supports avec blindage sérieux laissent mieux « respirer » la bobine, ce qui signifie :
- charge plus stable,
- moins de throttling,
- moins de risques de coupure en été.
C’est un signe que le constructeur a pensé son aimantation pour les téléphones récents… pas juste pour faire tenir un vieux GPS.
7) À retenir
La qualité d’un support magnétique ne se mesure pas qu’à la force d’aimantation. Elle se mesure aussi à la qualité du champ qu’il émet (propre, dirigé, contenu). Un support avec blindage magnétique :
- tient mieux votre téléphone,
- gêne moins la boussole,
- fonctionne mieux avec la charge sans fil,
- vous évite de recalibrer toutes les deux minutes.
Si vous vendez ou recommandez des supports, c’est un argument SEO en or : « maintien puissant + champ maîtrisé = GPS stable ». Et côté utilisateur, c’est ce qui fait la différence entre un accessoire agaçant… et un support qu’on oublie parce qu’il fait exactement ce qu’on attend de lui.
La plaque adhésive : attention à son emplacement près des antennes RF
La petite plaque métallique qu’on colle derrière le smartphone pour l’accrocher à un support magnétique paraît totalement anodine. Pourtant, c’est l’un des accessoires qui peut le plus perturber les performances radio d’un téléphone si elle est mal placée. Pourquoi ? Parce que vous ajoutez, au contact direct du dos de l’appareil, une pièce de métal qui peut masquer, détourner ou atténuer les ondes émises ou reçues par les antennes intégrées. Et ces antennes, justement, se trouvent très souvent… là où les gens collent la plaque. D’où l’importance de comprendre où sont les zones sensibles et comment positionner la plaque pour garder à la fois un bon maintien magnétique et une bonne réception.
1) Où sont les antennes RF dans un smartphone moderne ?
Contrairement à ce qu’on pense, l’antenne n’est pas toujours en haut. Sur les smartphones récents, les constructeurs répartissent les antennes en plusieurs bandes autour du châssis pour capter dans toutes les positions (main droite, main gauche, paysage, portrait). On en retrouve souvent :
- en haut du téléphone (4G/5G, parfois GPS) ;
- en bas, près du port de charge (données, voix) ;
- sur les tranches latérales (petites découpes plastiques dans l’alu que vous voyez sur les iPhone, Samsung, Xiaomi) ;
- au dos, au centre ou en haut, pour le NFC / paiement sans contact ;
- et, sur certains modèles, une antenne UWB (localisation ultra large bande) près du module photo.
Conclusion : si vous collez une plaque de métal au mauvais endroit, vous pouvez « couvrir » une de ces antennes ou dégrader sa performance.
2) Pourquoi le métal gêne les ondes
Le métal placé très près d’une antenne RF agit comme un écran. Il réfléchit, absorbe ou détourne une partie du signal. Comme les antennes de smartphone sont très compactes et déjà « optimisées au millimètre », ajouter une plaque de 1–2 mm d’épaisseur au dos peut :
- faire chuter légèrement le débit (4G/5G un peu moins rapide) ;
- dégrader la stabilité de la connexion (plus de bascules Wi-Fi/4G) ;
- allonger le temps de fix GPS si la plaque recouvre la zone du module ;
- et surtout empêcher un paiement NFC de se faire du premier coup.
Plus la plaque est grande et plus elle est centrée, plus elle peut bloquer.
3) Les zones à risque (à éviter ou à décaler)
Pour la majorité des smartphones, on peut donner ces règles simples :
- Éviter le centre haut du dos : c’est là que beaucoup de téléphones mettent l’antenne NFC / paiement sans contact.
- Éviter le haut complet si votre modèle a les bandes 4G/5G dans cette zone (souvent visible sur les tranches).
- Éviter les bords latéraux si la plaque est grande : elle peut alors « toucher » deux antennes à la fois.
- Éviter de recouvrir le module photo : certaines marques placent le NFC juste à côté.
La bonne zone, dans la majorité des cas, c’est : bas-centre du téléphone, légèrement décalé. On garde ainsi le champ magnétique dans l’axe du support, mais on laisse respirer la partie haute.
4) Plaque pleine vs plaque ajourée
Les plaques métalliques « rectangles » vendues avec les supports basiques sont pratiques… mais ce sont aussi les plus perturbantes. À l’inverse, les plaques ajourées (avec trou central) ou les anneaux magnétiques type MagSafe laissent passer les ondes au milieu. Elles sont donc nettement plus compatibles avec :
- le NFC,
- la charge sans fil,
- et les antennes placées au centre.
Si vous devez absolument coller une plaque pleine, réduisez sa surface : mieux vaut une petite plaque bien placée qu’une grande plaque qui bloque tout.
5) Cas particuliers : coque + plaque + support
Beaucoup d’utilisateurs collent la plaque non pas sur le téléphone, mais sur la coque. C’est une bonne idée pour protéger le dos… sauf si la coque est épaisse ou avec un matériau qui fait déjà écran (cuir épais, tissu, plastique multicouche). Ajouter du métal par-dessus revient à créer un sandwich d’atténuation entre le téléphone et le monde extérieur. Si vous constatez que le réseau baisse quand le téléphone est dans la coque mais pas quand vous l’enlevez → la plaque est trop haute ou trop large.
6) Comment tester si la plaque gêne
Test ultra simple en 3 minutes :
- Collez la plaque là où vous pensez la mettre.
- Ouvrez une appli de test réseau / vitesse (ou lancez un téléchargement) et une appli boussole/NFC.
- Retirez la plaque (ou éloignez-la) → si le réseau, le NFC ou la boussole réagissent aussitôt, c’est qu’elle était trop près d’une antenne.
Vous pouvez aussi faire le test avec le paiement sans contact : si vous devez coller le téléphone à la borne ou le bouger de 2–3 cm pour que ça marche, c’est que la plaque coupe le champ.
7) La bonne pratique 😎
Dans vos fiches produits ou vos articles, vous pouvez recommander ceci à vos lecteurs/clients :
- Préférer les anneaux magnétiques ou les coques MagSafe compatibles plutôt que les plaques pleines.
- Coller en bas du smartphone si on ne sait pas où sont les antennes.
- Tester le NFC et la boussole après installation du support.
- Changer de place plutôt que de forcer : si ça perturbe, on décale de 2–3 cm et c’est souvent réglé.
À retenir : la plaque adhésive n’est pas dangereuse en soi, c’est son emplacement qui fait la différence. Trop haut = NFC capricieux. Trop centré = boussole qui tourne. Trop large = réseau un peu étouffé. Placée bas et décalée, ou remplacée par un anneau magnétique moderne, elle devient invisible pour les antennes… et votre support téléphone reste parfaitement fonctionnel.
L’avantage Qi2 : quand l’alignement magnétique améliore la performance du système
On parle beaucoup de Qi2 comme de « la nouvelle norme de charge sans fil », mais ce qui change vraiment la donne pour les supports téléphone voiture, ce n’est pas uniquement la puissance (15 W, voire plus à terme). C’est surtout le fait que Qi2 intègre nativement un alignement magnétique inspiré de MagSafe. En clair : le téléphone et le chargeur se trouvent tout seuls, se positionnent exactement au bon endroit, à la bonne distance, avec la bonne orientation. Et ça, dans l’habitacle d’une voiture qui vibre, chauffe et bouge, c’est un avantage énorme. Moins de pertes, moins de chaleur, moins de désalignement… donc une charge plus rapide, plus stable et plus sûre.
1) Le problème d’origine : la charge sans fil « à l’aveugle »
Avec les anciens chargeurs Qi 5 W / 10 W, si le téléphone était mal posé (trop haut, trop bas, un peu décalé), la bobine du chargeur n’était pas en face de la bobine du smartphone. Résultat :
- la charge démarrait mais à puissance réduite ;
- le téléphone chauffait plus vite ;
- parfois, la charge se coupait en roulant ;
- et certains modèles affichaient « charge sans fil interrompue ».
Dans une voiture, c’est pire : à chaque dos-d’âne ou virage, le téléphone bougeait de quelques millimètres… assez pour sortir de la zone optimale. On perdait donc de l’énergie en chaleur. Et qui dit chaleur dit throttling de la batterie.
2) Ce que Qi2 apporte concrètement
Qi2 réunit deux mondes : le standard ouvert de la charge sans fil (Qi) et le système d’aimants d’alignement popularisé par MagSafe. Le chargeur n’est plus juste une plaque qui envoie de l’énergie : c’est une plaque qui « attire » le téléphone pour que les deux bobines soient parfaitement centrées. Et quand les bobines sont centrées :
- le rendement est meilleur (moins de pertes par induction parasite) ;
- la chaleur est moindre (donc charge plus longue sans coupure) ;
- le téléphone peut accepter plus facilement la puissance maximale prévue.
Autrement dit, Qi2 ne fait pas que « coller » mieux le téléphone au support : il optimise l’échange d’énergie.
3) Pourquoi c’est décisif en voiture
Dans une maison, vous posez le téléphone, il ne bouge plus. Dans une voiture, le téléphone est soumis à :
- des vibrations (moteur, route, pavés),
- des changements d’angle (support articulé, rotule, grille d’aération souple),
- du chauffage/clim qui fait varier la température autour du chargeur,
- et parfois au poids du câble qui tire sur le téléphone.
Sans magnétisme d’alignement, chaque micro-mouvement peut désaxer la bobine. Avec Qi2, le champ magnétique ramène naturellement le téléphone dans l’axe idéal. C’est comme si le support réajustait en permanence la position, même pendant que vous roulez.
4) Alignement = moins de chaleur… donc plus de vitesse
La surchauffe, c’est le vrai ennemi de la charge sans fil en voiture. Quand l’induction est désalignée, une partie de l’énergie est perdue en chaleur. Le téléphone détecte cette montée en température et réduit le débit (thermal throttling). Vous avez alors l’impression que « la charge sans fil en voiture c’est lent ». En réalité, c’est le mauvais placement qui fait chauffer. Qi2 corrige le placement → la chaleur reste sous contrôle → le téléphone accepte la puissance prévue → la charge est enfin à la hauteur de ce que la fiche technique promet.
5) Compatibilité naturelle avec les coques magnétiques
Autre avantage SEO à mettre en avant : un support Qi2 aime les téléphones avec coque magnétique native (iPhone MagSafe, coques Android magnétiques compatibles). Plus besoin de coller une plaque acier qui peut perturber les antennes ou la boussole : l’anneau est déjà là, au bon endroit, avec la bonne polarité. Le système Qi2 sait donc exactement où se trouve la bobine du téléphone → alignement parfait → pas d’essai/erreur en conduisant.
6) Meilleure étanchéité du champ magnétique
Les bons supports Qi2 utilisent un arrangement d’aimants maîtrisé : l’anneau attire, mais ne diffuse pas un champ énorme tout autour. C’est important si vous ne voulez pas perturber le magnétomètre (boussole) ou les antennes RF. On a donc un combo gagnant :
- magnétisme utile (alignement) ;
- magnétisme contenu (pas d’interférence GPS) ;
- charge stabilisée (15 W atteignables plus souvent).
7) À retenir
Le vrai plus de Qi2, c’est la précision. Précision de l’alignement, précision de la puissance délivrée, précision du positionnement même dans un habitacle qui bouge. Si vous vendez ou recommandez des supports de téléphone pour voiture, c’est un argument clair : « Grâce à l’alignement magnétique Qi2, la charge reste rapide même en roulant, sans surchauffe et sans repositionnement. » C’est exactement ce que les utilisateurs attendent d’un support moderne en 2025.