En cross ou en enduro, votre smartphone affronte le pire : impacts répétés, vibrations haute fréquence, boue, eau, poussière et chocs thermiques. Résultat : les supports « route » lâchent, l’OIS des caméras souffre et la navigation devient illisible. Ce guide sélectionne les supports téléphone moto tout-terrain capables de tenir en spéciale comme en franchissement, avec un vrai contrôle anti-vibrations et une étanchéité crédible.
- Robustesse structurelle : aluminium CNC, rotules renforcées, ancrage guidon/pontet anti-rotation.
- Protection OIS : amortisseurs dédiés pour filtrer les fréquences moteur & terrain.
- Étanchéité & boue : boîtiers IP67/IP68, housses tactiles, passes-câbles étanches.
- Maintien agressif : verrouillage mécanique + rétention secondaire (sangle anti-éjection).
Que vous rouliez en MX, enduro ou trail engagé, vous trouverez ici les montages qui ne décrochent pas, les emplacements qui préservent la lisibilité, et les réglages pro (angle, couple de serrage, entretien) pour garder un guidage GPS fiable… même après un enchaînement de tables, de whoops ou une traversée de bourbier.
L’Anti-Dégagement : les mécanismes de verrouillage indestructibles pour les sauts et les réceptions violentes
En motocross et en enduro, le support téléphone doit survivre à des pics d’accélération et à des impacts répétés qui décollent les fixations ordinaires. L’objectif n’est pas seulement de « tenir » sur terrain cassant, mais d’empêcher tout dégagement instantané lors d’un appel de saut, d’un landing en travers, ou d’une série de whoops. Voici les systèmes de verrouillage qui transforment un support classique en solution indestructible.
1) Verrouillage mécanique à double action (push-turn / push-slide)
Le premier rempart contre l’éjection accidentelle, c’est le double geste. Les interfaces à push-turn ou push-slide obligent à appuyer puis tourner/glisser pour libérer le téléphone. Résultat : même sous vibration haute fréquence, l’inertie ne peut pas reproduire deux mouvements séquencés.
- Avantages : sécurité passive élevée, usure homogène, compatible gants.
- À exiger : ressorts inox, linguets en acier traité (pas de simple ABS), tolérances serrées CNC.
2) Verrou à came + cliquet (cam-lock) pour la pince principale
Sur les berceaux « griffe », un verrou à came qui bascule derrière une butée transforme la compression en verrouillage positif. Ajoutez un cliquet anti-retour (dents fines) et la pince ne peut plus s’ouvrir par rebond.
- Couple de serrage : 3–5 Nm suffisent avec came acier. Trop serrer écrase les patins et favorise l’ouverture sur choc.
- Patins : TPU ou NBR rainuré, qui accroche la coque mouillée sans glissement latéral.
3) Interface quart-de-tour à verrouillage positif
Les têtes de montage « quart-de-tour » (type baïonnette) sont plébiscitées car elles convertissent une rotation courte en verrouillage axial. La version « anti-dégagement » ajoute un loquet de sécurité (glissière à ressort) qui bloque la rotation inverse.
- Points clés : ergots acier, logement aluminium CNC, aucun jeu initial.
- Test : tordre à la main : zéro « clic-clic », la tête doit rester muette et ferme.
4) Anti-rotation du socle : collier, épaulement, empreinte
Un téléphone peut rester verrouillé et pourtant se décaler si le socle tourne sur le guidon. Solution : un collier anti-rotation (ergot dans un trou existant), un épaulement qui se cale contre un pontet, ou une empreinte fraisée qui empêche la rotation.
- Guidon : colliers larges (≥ 20 mm) + backplate enserrant une grande surface.
- Pontet : platine AMPS vissée (2 ou 4 points) au couple constructeur + frein filet moyen (bleu).
5) Redondance « pro » : sangle anti-éjection courte
Sur terre, on raisonne en couches. Ajoutez une sangle de rétention (UHMWPE/Dyneema®) de 8–12 cm entre la base et un point fixe (pontet/brace). Elle ne travaille pas en usage normal, mais retient si l’interface principale s’ouvre sur choc. Gardez un jeu contrôlé pour ne pas court-circuiter l’amortisseur de vibrations.
6) Verrouillage des rotules et des bras : molette, denture, visserie
Les rotules sont confortables mais sensibles au pompage. Pour l’anti-dégagement, préférez :
- Molette à large diamètre + rondelles crantées qui mordent et empêchent le retour.
- Bras à denture (type « gear-lock ») qui impose des positions indexées.
- Visserie acier inox A2/A4 + frein filet, couples calibrés (ne pas « éclater » le logement).
7) Matériaux & tolérances : pourquoi l’aluminium CNC fait la différence
Le plastique épais ne remplace pas la rigidité. Les systèmes indestructibles utilisent :
- Aluminium 6061/7075 CNC pour les têtes, cames, logements : tolérances tight, usure lente.
- Axes inox (ou titane) + douilles pour supprimer le jeu avec le temps.
- Patins remplaçables pour conserver l’adhérence sans changer la tête entière.
8) Compatibilité avec l’amortisseur de vibrations
Un verrouillage trop agressif peut neutraliser l’anti-vibration. L’architecture gagnante dissocie :
- La retenue primaire (tête/baïonnette/pince) qui immobilise le téléphone.
- Le module anti-vibration (plots/élastomères) qui filtre dans son débattement propre.
- La sangle réglée courte mais libre (pas de traction en usage normal).
9) Procédure de « validation sauts » (checklist terrain)
- Pré-contrôle : toutes les vis marquées (trait de peinture), patins propres, sangle verrouillée.
- Vibrations statiques : moteur au régime, tap test sur l’écran : pas de dérive d’angle.
- Whoops/mini-sauts : progression par paliers, regardez si la tête revient en position sans jeu.
- Atterrissage appuyé : vérifiez les traits de peinture : s’ils ont bougé, augmentez le couple (ou changez la denture/rotule).
10) Entretien anti-dégagement (après bourbier ou pluie)
- Rinçage tiède (pas de karcher sur les articulations), séchage à l’air.
- Lubrifiant sec PTFE sur cames et glissières (évite la pâte boue + huile).
- Remplacement préventif des patins, ressorts et bagues dès les premiers signes de jeu.
À retenir : l’anti-dégagement est une chaîne de sécurité : double action sur l’interface, verrou à came/cliquet sur la pince, anti-rotation du socle, rotules indexées, matériaux CNC… et sangle courte en ultime filet. Assemblés correctement, ces éléments rendent le décrochage quasi impossible sur sauts et réceptions violentes, tout en préservant la lisibilité du GPS et l’intégrité de l’OIS.
Blindage IP69 et au-delà : les boîtiers étanches qui définissent la résistance aux bourbiers et au nettoyage au jet
En motocross et en enduro, la boue compacte, les projections d’eau et les lavages haute pression mettent un support téléphone à genoux. Un simple « étanche » ne suffit pas : il faut un boîtier blindé IP69 (souvent noté IP69K dans l’automobile) pensé pour supporter des jets d’eau à haute température et à forte pression, à très courte distance, sans intrusion. Voici ce que signifie réellement IP69, comment reconnaître un vrai boîtier “wash-down”, et pourquoi certaines conceptions vont au-delà du standard pour survivre aux bourbiers… et au nettoyeur.
IP67, IP68, IP69 : ce que couvre (et ce que ne couvre pas) chaque indice
- IP67 : immersion courte et protection totale contre la poussière. Parfait sous la pluie et les gués superficiels, insuffisant contre les jets rapprochés.
- IP68 : immersion prolongée (profondeur/temps définis par le fabricant). Très bon contre la boue, mais pas garanti pour les lavages au canon haute pression.
- IP69 (IP69K) : résistance aux jets à haute pression et haute température dirigés sous plusieurs angles à faible distance. C’est la référence pour le nettoyage au jet après une spéciale pleine de glaise.
Architecture d’un boîtier « wash-down » crédible
- Double barrière : joint périphérique principal + labyrinthe anti-projection sur la porte d’accès. L’eau qui franchit la première lèvre est redirigée et dissipée.
- Joints O-ring sur interfaces : passe-vis, boutons, rotule et connecteurs utilisent des joints indépendants. Les vis sont captives pour ne pas pincer le joint au remontage.
- Membrane d’égalisation de pression : un évent microporeux (type ePTFE) laisse « respirer » l’air sans laisser passer l’eau. Résultat : moins de condensation et moins de stress sur les joints lors de chocs thermiques.
- Écran & fenêtre photo : vitrages en polycarbonate durci ou verre minéral trempé, collage full-bond pour éviter les infiltrations capillaires.
- Verrouillage périphérique : clips multipoints + came centrale. Une seule languette latérale = point faible au lavage.
Matériaux qui tiennent la pression, la chaleur et la boue
- Corps : polycarbonate renforcé fibre ou aluminium usiné CNC. Le PC seul réchauffe vite et se raye ; l’alu dissipe la chaleur mais exige isolants pour éviter le gel en hiver.
- Élastomères : joints en EPDM ou FKM/Viton pour résister aux hydrocarbures et à l’eau chaude. Le silicone seul vieillit plus vite aux carburants et pâlit à l’UV.
- Quincaillerie : inox A4, axes traités anticorrosion, aucune vis zinguée exposée (la boue retient l’humidité et crée une pile galvanique).
Compatibilité avec l’usage réel : tactile, caméras, charge et OIS
- Tactile sous boue/eau : film hydrophobe + mode gants. Les écrans « collants » captent la boue et déclenchent des touches fantômes.
- Objectifs : pare-boue dédié devant la fenêtre caméra et lèvre anti-ruissellement pour éviter le film d’eau.
- Charge : si induction (Qi/Qi2), bague magnétique inset et fenêtre fine (alignement = chaleur maîtrisée). Si filaire, passe-câble IP avec joint conique et anti-traction.
- OIS : boîtier étanche ≠ anti-vibrations. Privilégiez un module amortisseur entre boîtier et support pour filtrer les fréquences moteur/terrain.
Au-delà d’IP69 : ce que font les meilleurs boîtiers
- Surpression thermique : joints dimensionnés pour absorber la dilatation (lavage à eau chaude sur boîtier froid) sans déclipser le couvercle.
- Évacuation boue : chamfers et rainures d’éjection pour que la terre ne « colle » pas les verrous.
- Écran anti-reflet : traitement AR/AG pour garder une lecture GPS malgré l’eau et la saleté.
- Maintenance simple : kits de joints remplaçables, lubrifiant silicone technique fourni, vis identifiées au couple.
Bonnes pratiques d’installation (guidon, pontet, 4x4, jet)
- Anti-rotation : platine AMPS multi-points ou collier large à empreinte. La pression du jet crée des couples surprenants sur les bras longs.
- Angle : évitez d’exposer la porte du boîtier face au jet. Orientez la charnière vers le bas ou latérale.
- Sangle de rétention : courte (8–12 cm), ancrée au cadre ou au pontet, avec jeu contrôlé pour ne pas brider l’amortisseur.
Protocole de lavage « safe » pour boîtier IP69
- Rinçage à distance : décoller la boue à 50–80 cm avant d’approcher. Le jet au contact peut pousser la terre dans les interstices.
- Angles : privilégiez un jet en biais, jamais perpendiculaire sur joints et charnières. Évitez les longues tenues au même point.
- Séchage : soufflette douce ou air libre, puis ouvrez le boîtier après retour à température pour relâcher l’humidité.
- Inspection : vérifiez lèvres et joints, graissez légèrement (silicone technique), remplacez tout joint écrasé ou coupé.
Erreurs fréquentes à éviter
- Confondre IP68 et IP69 : immersion ≠ jet à haute pression. Beaucoup de « boîtiers étanches » lâchent au lavage.
- Ouvrir juste après lavage : dépression interne = aspiration d’eau/boue. Attendez que la température s’équilibre.
- Bras trop long : effet de levier amplifie le stress des joints et rotules au passage du jet.
À retenir : pour les terrains qui éclaboussent et les nettoyages qui malmènent, visez un boîtier IP69 (IP69K) avec double barrière d’étanchéité, membrane d’égalisation, matériaux haut de gamme et architecture anti-rotation. Ajoutez un amortisseur de vibrations dédié et une sangle anti-éjection courte : votre navigation reste lisible, votre OIS protégé, et votre boîtier survit aux tables, aux bourbiers… et au jet.
L’amortissement ultime : contrôler les vibrations et les chocs répétés sans casser l’OIS ou l’écran
Sur piste comme en chemins défoncés, votre smartphone encaisse un cocktail de vibrations haute fréquence (moteur, transmission) et de chocs impulsionnels (sauts, ornières). Deux victimes potentielles : l’OIS (stabilisation optique, fragile car montée sur micro-suspension) et l’écran (verre soumis à flexion et micro-impacts). L’amortissement ultime vise à isoler ces composants des excitations mécaniques, en combinant architecture anti-résonance, matériaux dissipatifs et réglages adaptés au terrain.
1) La physique utile : masse–ressort–amortisseur, fréquence propre et facteur d’amortissement
- Système : votre téléphone (masse m) est posé sur un module élastomère (raideur k) doté d’un damping (c). L’ensemble a une fréquence propre f₀ ≈ (1/2π)·√(k/m).
- Règle d’or : pour filtrer, il faut que la fréquence d’excitation (moteur/corrugations) soit nettement au-dessus de f₀ ou que l’amortissement (c) soit suffisant pour écraser le pic de résonance.
- Traduction terrain : téléphones lourds ⇒ f₀ baisse ; bras longs ⇒ moments plus grands ⇒ il faut plus de damping et une base rigide qui ne plie pas.
2) Doubler les défenses : dissocier isolation et guidage
Un bon montage sépare :
- L’isolement primaire (plots, bagues, couches laminées) qui filtrent les hautes fréquences nocives pour l’OIS (100–300 Hz typiques).
- Le guidage/locking (baïonnette, came, pince) qui empêche le backlash et le décrochage lors d’un choc. Zéro jeu initial = pas de martelage.
3) Matériaux d’amortissement : choisir la bonne chimie… et l’épaisseur
- Élastomères haut damping (EPDM, NBR, silicone HCR) : excellents en dissipation mais sensibles à la température (silicone tient mieux le froid/chaud).
- PU micro-cellulaire : très bon pour les chocs répétés (whoops), attention au creep si compression permanente.
- Sandwich viscoélastique (couches fines + interleaf visco) : « étale » la réponse, réduit la résonance sans trop d’enfoncement.
- Épaisseur : trop mince = filtration faible, trop épais = pompage et flou de lecture. Visez 2–5 mm utiles selon masse/levier.
4) Architecture anti-résonance : plots décorrélés et chemin de charge court
- Plots multiples : 3–4 plots déportés pour répartir les charges et briser les modes propres.
- Chemin de charge court : bras courts > bras longs. Un bras long multiplie le moment au pied du support et excite la rotule.
- Base rigide : platine aluminium CNC ou AMPS 4 points. Une base molle annule le bénéfice de l’élastomère.
5) Protéger l’OIS : filtrer les hautes fréquences, limiter les micro-impacts
- Filtre HF : privilégiez des élastomères à tan δ élevé autour de 100–300 Hz (damping utile pour l’OIS).
- Butées souples : intégrez des bump-stops (anneaux PU) pour empêcher le contact dur en fin de course sur gros chocs.
- Éviter les couplages rigides : sangle de sécurité avec jeu (10–15 mm) pour ne pas court-circuiter l’anti-vibration.
6) Sauver l’écran : maîtriser les accélérations et les torsions
- Appuis répartis : berceau à patins larges (TPU rainuré) pour éviter les points durs au dos du téléphone/coque.
- Preload juste : trop serrer = transmission directe des chocs ; pas assez = martelage. Ajustez la came à 3–5 Nm selon modèle.
- Anti-rotation : pince guidon avec épaulement ou platine AMPS pour que le support ne « reparte » en torsion à chaque réception.
7) Cas magnétique (MagSafe/Qi2) : alignement = chaleur maîtrisée = damping préservé
- Anneau affleurant : une tête magnétique flush limite les micro-chocs et maintient l’alignement de charge (moins de chauffe, donc élastomères plus stables).
- Pad visco : un fin pad (≤1 mm) entre bague et dos de coque amortit les « tick » HF sans décaler l’induction.
8) Réglage terrain : trois tests simples pour valider votre montage
- Tap test : tapotez les 4 coins de l’écran : l’assiette doit revenir net sans rebond multiple (signe de sous-damping).
- Whoops « parking » : passez quelques dos-d’âne à basse vitesse : pas de pivot spontané, pas de bruit sec.
- Régime moteur : à l’arrêt, stabilisez à 3 000–6 000 tr/min (selon moto) : l’image ne doit pas « moutonner ». Si oui, augmentez le damping (plots plus fermes) ou raccourcissez le bras.
9) Entretien & longévité : conserver la performance d’amortissement
- Nettoyage doux : eau tiède + savon. Évitez solvants/hydrocarbures qui dégradent les élastomères.
- Inspection : fissures, blanchiment, durcissement = plots à remplacer. Vérifiez le jeu des rotules et resserrez à couple.
- Thermique : protégez du plein soleil au repos (tableau de bord) pour limiter le vieillissement et le creep.
10) Check-list de montage « ultime »
- Base rigide (AMPS/alu CNC) + bras court.
- Module anti-vibration à plots/visco calibré pour votre masse d’appareil.
- Verrouillage sans jeu (baïonnette/came) + butées souples.
- Sangle courte avec slack, ancrée sur un point fixe.
À retenir : l’amortissement ultime n’est pas « un caoutchouc de plus », c’est un système : base rigide, isolation visco, verrouillage sans jeu, bras court et réglages à la masse réelle du téléphone. Résultat : OIS préservé, écran intact et navigation lisible, même quand les vibrations et les chocs se succèdent.
Fixation guidon renforcée : choisir des pinces et des brides en aluminium usiné (CNC) plutôt qu’en plastique
Sur route cahoteuse, en trail ou en usage quotidien intensif, la fixation guidon est le maillon qui encaisse tout : couple de serrage, vibrations moteur, choc de nid-de-poule, torsion au freinage. C’est aussi la pièce qui, si elle faiblit, précipite la chute du téléphone. Voilà pourquoi les supports premium misent sur des pinces et brides en aluminium usiné CNC plutôt que sur des corps en plastique moulé. Rigidité, précision, durabilité : voici ce que change concrètement l’alu CNC pour la stabilité, la sécurité et la longévité de votre support.
1) Rigidité structurelle : le plastique fléchit, l’alu tient la ligne
- Module d’élasticité : un corps plastique (ABS/PA) se déforme sous charge et « pompe » avec les vibrations. L’aluminium 6061/7075 usiné CNC oppose une raideur largement supérieure : moins de flexion = moins de flou à l’écran et de micro-reprises qui martyrisent la rotule.
- Couple de serrage exploitable : sur plastique, on serre « à la peur de casser ». Sur une bride alu, on applique un couple calibré (ex. 5–8 Nm selon diamètre/patin) qui verrouille le guidon sans écrasement ni fluage.
2) Précision CNC : tolérances serrées = zéro jeu parasite
- Fermeture concentrique : l’usinage 3/5 axes garantit une géométrie concentrique autour du tube (22,2 / 25,4 / 28,6 / 31,8 mm), là où l’injection plastique tolère plus de dispersion. Résultat : surface de contact accrue, pression mieux répartie, pas de point dur.
- Indexation anti-rotation : logements fraisés (empreinte, méplat, épaulement contre pontet) qui bloquent la rotation au freinage ou à l’atterrissage d’un trottoir. Finis les quart de tour involontaires.
3) Sécurité active : la chaîne « base rigide → bras court → rotule serrée »
L’alu CNC n’agit pas seul : il structure la plateforme.
- Base rigide : la pince ne flanche pas, donc la rotule n’a pas à rattraper une flexion de socle.
- Bras court : on limite l’effet de levier. Un bras long sur base molle = double amplification des vibrations.
- Rotule serrée au couple : sur alu, les rondelles crantées mordent et restent en position, même sous pluie/boue.
4) Durabilité & météo : pourquoi l’alu reste fiable sur le long terme
- Fatigue & UV : le plastique durcit, craquelle et perd de la précontrainte. L’alu anodisé résiste aux UV et à la fatigue cyclique.
- Thermique : l’alu dissipe la chaleur (utile près d’une charge induction). Le plastique, isolant, favorise les pics thermiques.
- Corrosion : préférez alu anodisé + visserie inox A2/A4 + entretoises nylon pour isoler des guidons acier/carbone.
5) Patins & brides : l’adhérence sans abîmer le guidon
- Patins NBR/TPU rainurés : forte friction même mouillée, protection des peintures. Évitez les patins lisses qui glissent sur gras/humide.
- Largeur de bride : ≥ 18–22 mm pour répartir la charge et éviter l’ovalisation des tubes fins.
- Entretoises : bagues d’adaptation précises (22,2 ↔ 31,8 mm) pour un contact plein, pas « sur arête ».
6) Montage pro : la méthode qui change tout
- Dégraissez le guidon (alcool iso), séchez.
- Présentez la demi-bride fixe, positionnez les patins, ajoutez la demi-bride mobile.
- Serrez en croix par quarts de tour, contrôlez l’alignement.
- Couple : 5–8 Nm selon fabricant. Une goutte de frein filet bleu sur les vis, jamais de rouge.
- Test anti-rotation : effort à la main → la bride ne doit ni glisser ni « craquer ».
7) Compatibilité vibrations : la base alu, alliée de l’amortisseur
Un module anti-vibration travaille mieux sur une fondation rigide. La pince CNC évite de déplacer la fréquence propre du montage et réduit le « pompage » qui fatigue l’OIS. Ajoutez : sangle courte avec jeu (10–15 mm) et bras le plus court possible.
8) Quand le plastique peut encore convenir (et ses limites)
- Ville/route lisse, smartphone léger, trajets courts : un collier plastique qualité A fait l’affaire, mais surveillez le jeu tous les mois.
- Limites : couple de serrage réduit, fluage à chaud, sensibilité aux UV et solvants. À proscrire en tout-terrain et avec appareils lourds (Pro Max, Z Fold).
9) Check-list d’achat « guidon CNC »
- Matière & traitement : aluminium 6061-T6/7075-T6, anodisation dure.
- Tolérances : bagues d’adaptation nettes, pas de jeu radial.
- Visserie : inox A2/A4, tête hex/Torx, rondelles grower ou frein filet.
- Patins : NBR/TPU rainuré, remplaçables.
- Indexation : méplat/épaulement/empreinte anti-rotation.
À retenir : une fixation guidon renforcée en aluminium usiné CNC n’est pas un luxe, c’est la base d’un système stable, durable et sûr. Elle autorise le bon couple de serrage, élimine le jeu parasite, protège l’OIS en réduisant la résonance et conserve l’angle d’écran malgré les chocs. Ajoutez un bras court, une rotule serrée et, si besoin, un module anti-vibration : votre téléphone reste lisible et votre support inébranlable, de la ville aux pavés, jusqu’aux chemins qui secouent.
Placement & visibilité : positionner le support pour une lecture facile sans gêner les mouvements du pilote
Un support mal placé fatigue les yeux, vole de l’attention et peut gêner un changement d’appui ou un braquage serré. À l’inverse, un positionnement pensé ergonomiquement permet une lecture rapide du GPS/données, limite les reflets et laisse au pilote une liberté totale de mouvement, assis comme debout (enduro). Voici la méthode pour régler votre support au millimètre près.
1) La zone « regard court » (ZRC) : où placer l’écran pour minimiser l’aller-retour visuel
- Hauteur : bord supérieur de l’écran entre le té supérieur et le bas du compteur/ICO. Trop haut = masque l’avant du terrain, trop bas = oblige à baisser la tête.
- Distance : 35–50 cm des yeux selon gabarit. À cette distance, l’accommodation oculaire est rapide et les polices restent lisibles.
- Axe : décalez légèrement à gauche du centre (pilote droitier) pour que le retour route se fasse dans la même diagonale que le combiné d’instruments.
2) Angle d’inclinaison : lisibilité maximale, reflets minimaux
- Jour : inclinez l’écran de 10–15° vers le haut par rapport au plan du té supérieur. Le reflet du ciel est rejeté et l’image reste claire.
- Nuit : relevez légèrement (5°) et activez le thème sombre/atténuation automatique pour éviter l’éblouissement.
- Test : en position debout (enduro), l’écran doit rester lisible sans fléchir la nuque. Ajustez la rotule en conséquence.
3) Liberté de mouvement : zéro interférence avec la conduite
- Guidon braqué à fond : aucun contact avec câbles, gaines, maîtres-cylindres, sacoche de réservoir ou GPS secondaire.
- Position debout : le support ne doit pas heurter la poitrine/épaules lors des transferts (montées/descendes).
- Câbles : laissez une boucle douce côté charge USB/induction. Aucun point de traction lors du braquage ou des compressions.
4) Pare-brise, masque et soleil : gérer les reflets et la poussière
- Anti-reflet : orientez la dalle pour que la ligne miroir ne recoupe pas votre horizon visuel. Un quart de tour de rotule change tout.
- Écran mat/film AG : réduit les halos en plein soleil. Combinez avec luminosité auto + contraste élevé.
- Étanchéité/poussière : en off-road, préférez une casquette ou un boîtier avec lèvre anti-ruissellement au-dessus de l’écran.
5) Choix de l’emplacement selon la machine
- Motos & trails : platine AMPS entre les pontets (centre) = stabilité et lecture naturelle. Sur tige de fourche (sportives), vérifiez le débattement et l’accès clé.
- VTT/route : montage « out-front » aligné avec le cintre pour placer l’écran dans le sillage aérodynamique et préserver la vue roue/terrain.
- 4x4/auto : bas et latéral, hors axe pare-brise, sans masquer les voyants. La grille d’aération côté conducteur offre un regard court et des gestes courts.
6) Portrait ou paysage : choisir l’orientation qui sert votre cerveau
- Portrait : idéal en ville/single pour anticiper loin (plus de carte verticale, rues à venir).
- Paysage : meilleur pour les pistes rapides et la vision périphérique (plus de contexte latéral, champs). Prévoyez un verrou indexé 90°.
7) Stabilités visuelle & mécanique : bras courts, base rigide, amortisseur libre
- Bras court : moins de levier = moins de flou à l’écran sur bosses. Évitez les col-de-cigne longs en TT.
- Base aluminium CNC : supprime la flexion parasite et garde l’angle constant.
- Anti-vibration : module à plots/visco dimensionné à la masse du téléphone. Laissez du slack à la sangle de sécurité pour ne pas le brider.
8) Paramètres d’affichage qui changent tout
- UI simplifiée : gros caractères, boussole active, consignes vocales. Moins d’icônes = moins de temps de lecture.
- Zoom auto : proche en urbain/épingle, lointain en rapide. Évitez les changements manuels en mouvement.
- Mode gants : sensibilité accrue + gestes limités (tap unique) pour les interventions rares.
9) Check-list d’ajustement en 60 secondes
- Assis : testez l’aller-retour « route → écran → route ». Si vous perdez la trame, remontez l’écran de 5–10 mm.
- Debout : vérifiez la lecture sans casser la nuque. Ajustez l’angle de +5° si nécessaire.
- Braquage : guidon à fond G/D, aucun contact ni tirage de câble.
- Reflets : en plein soleil, tournez la rotule jusqu’à faire disparaître la « bande miroir ».
10) Erreurs fréquentes à éviter
- Trop central et trop haut : masque l’avant, fatigue la nuque et attire l’œil trop longtemps.
- Bras long « pour voir mieux » : amplifie les vibrations et génère un flou de lecture.
- Orientation fixe non indexée : impossibilité de passer portrait/paysage selon le tracé.
À retenir : placez votre support dans la zone regard court, à une hauteur modérée, avec un angle anti-reflet, sur une base rigide et un bras court. L’écran reste lisible d’un coup d’œil, vos mouvements ne sont jamais gênés, et votre attention demeure là où elle doit être : sur la trajectoire.